Voilà, oser apparaître comme on est 

« Voilà », c’est la chanson qui a fait connaître Barbara Pravi au grand public grâce à sa participation au concours de l’Eurovision. Chanson très intime où la compositrice-interprète se livre sur sur son besoin d’être vraie en dépit des ennuis ou difficultés que cela peut lui apporter : « Me voilà même si mise à nue j’ai peur, oui/Me voilà dans le bruit et dans le silence… 

Ce petit bout de femme  qui paraît frêle et fragile a une force intérieure incroyable qui, depuis l’enfance, sait lui faire tenir tête face à l’injustice , à l’autorité bête et méchante, quitte à passer pour une rebelle.  Cette force intérieure, c’est aussi celle qui la fait s’engager pour les causes qui lui semblent justes, pour la Journée Internationale des droits  femmes par exemple, en même temps quelle lui permet de mener son bonhomme de chemin.

Apprendre à s’écouter 

Barbara Pravi en trouvé en elle cette force intérieure dès l’enfance. Cette force s’appelle l’authenticité et permet de faire les choix qui nous sont adaptés quoi qu’il en soit des pressions extérieures. 

Il n’est pas donné à tout le monde de la garder depuis l’enfance. De nombreux évènements et situations  viennent nous inviter à nous adapter au delà parfois de ce qui nous convient vraiment. Une solution : apprendre à s’écouter. Il n’est jamais trop tard pour le faire et c’est là qu’il peut être utile de se faire aider par un professionnel de l’écoute.

Je sentais au plus profond de moi qu’il fallait que je m’écoute moi. J’ai confiance en mon jugement et donc, du coup, même si sur le moment ça peut me porter tort en apparence, eh bien, en général je me rends toujours compte avec le recul que j’ai eu raison de m’écouter.

Barbara Pravi

On m’a beaucoup jugée quand j’étais plus jeune

Barbara Pravi s’exprime à l’occasion de la sortie de son premier album en 2018 :

« On m’a beaucoup jugée quand j’étais plus jeune parce que on trouvait que j’étais un peu trop hors du cadre ou un peu trop révoltée et, en fait, c’est mon super pouvoir !

Quand j’étais à l’école, ça m’a beaucoup, beaucoup, mis des bâtons dans les roues. J’ai failli redoubler un nombre de fois incalculable. Et pourtant j’étais pas mauvaise, mais c’est juste que j’étais trop « grande gueule » entre guillemets, ou j’étais trop revendicatrice. Pour rien a priori. Et je comprenais pas pourquoi ça dérangeait tout le monde et euh… C’était assez particulier parce que, par exemple, malgré ça, je me disais : « je vais être déléguée de classe comme ça je vais défendre les droits de ceux qui sont un peu comme moi et qui sont un peu lésés ». En fait, je me sentais tout le temps lésée. J’avais l’impression que tout était compliqué et je ne comprenais pas, je n’arrivais pas à mettre de mots sur cette espèce de différence que je sentais. J’étais un peu révoltée par les profs, par les ordres, par l’autorité en fait. L’autorité en général.
(…) Plusieurs fois, je me suis sentie mal parce que je me suis dit au bout d’un moment : « quand tu te fais virer pour la 24e fois c’est bien qu’il y a un souci et c’est peut-être que le souci vient de toi ». Le souci venait de moi évidemment. (…) Je me suis remise en question mais le problème c’est que c’est des choses qui sont tellement en moi ce truc de pas être d’accord ou de pas accepter qu’on me parle un peu mal par exemple. Il y a plein de gens qui acceptent dans le cadre d’un travail, qu’on leur parle mal, qu’on soit un peu agressif ou qui acceptent le concept du patron par exemple…
Dans mon travail, ça m’a porté préjudice mais ça s’est transformé en en une « faveur » entre guillemets, parce que quand j’ai signé il y a 3 ans chez Capitol ( j’étais évidemment déjà auteur et déjà un peu compositrice etc.), le patron qui qui tenait le label à ce moment-là a voulu faire de moi quelque chose que je ne voulais pas faire. Et donc à ce moment-là j’ai dit non et, au moment où j’ai dit non, on m’a dit : « ok ben on va prendre la prochaine ». Et on m’a mis de côté pendant 2 ans et finalement c’est 2 ans qui m’ont permis à faire ce que j’ai fait aujourd’hui l’EP tel qu’il est, les chansons, les textes tels qu’ils sont. Mais à ce moment-là je venais de signer dans un label qui m’a viré direct parce que j’ai dit non, parce que j’ai dit : « c’est pas ce que je veux, c’est pas ce qui me correspond et c’est pas ce qui me plaît, en fait, dans la musique ».
Alors peut-être qu’aujourd’hui avec le recul c’est du courage. Mais sur le moment, quand tu prends des décisions comme ça, sans savoir vraiment vers quoi elles vont te mener et un peu à l’aveuglette, c’est pas du courage, c’est plutôt… C’est presque un peu fou, quoi ! Je sais pas… C’est de la témérité un peu. Et, en même temps, JE SENTAIS AU PLUS PROFOND DE MOI QU’IL FALLAIT QUE JE M’ECOUTE MOI, TU VOIS. J’ESSAIE TOUJOURS D’ETRE TELLEMENT SINCERE ET DE FAIRE LES CHOSES TELLEMENT COMME JE LES RESSENS… J’AI CONFIANCE EN MON JUGEMENT ET DONC, DU COUP, MEME SI SUR LE MOMENT ÇA PEUT ME PORTER TORT EN APPARENCE, EH BIEN, EN GENERAL JE ME RENDS TOUJOURS COMPTE AVEC LE RECUL QUE J’AI EU RAISON DE M’ECOUTER.
(…) Je pense que ça apporte le fait que les gens te respectent, ils savent que je ne fais pas les choses à moitié. Ils savent que, quand je prends une décision, c’est une vraie décision. »
Barbara Pravi, pour le Huffington Post, 11 juillet 2008.

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Olivier Echasserieau

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👉 Vous aussi, apprenez à vous écouter pour prendre les bonnes décisions 😃