Les questions les plus fréquentes

Non, pour la simple raison que la sécurité sociale ne rembourse que des actes médicaux et, depuis peu et sous conditions, certains actes des psychologues. Être en désarroi, en inconfort ou état de mal-être, n’est pas forcément une maladie. Par contre certaines mutuelles qui se préoccupent du bien être de leurs adhérents proposent un remboursement partiel (je peux alors vous fournir une facture).

Une séance dure 1h tout compris, c’est à dire en fait un peu moins (environ 50mn) le temps de s’installer, de reprendre rdv, de régler la séance. Ce cadre est très important pour respecter les personnes qui ont des rendez-vous ensuite. Quant au contenu, il n’y a pas de règles puis que c’est à chaque fois différent. On part de ce qui est présent pour vous.  Et d’une semaine à l’autre , ce n’est peut être pas les mêmes choses qui sont présentes. L’important est ce que vous vivez et souvent, derrière l’histoire que vous racontez ou les émotions que vous ressentez, les mouvements intérieurs qui vous traversent, vous agitent ou vous émeuvent et dont peut-être vous n’avez pas encore conscience alors qu’ils sont là.

Pour les séances de psy à Versailles, en cabinet, nous sommes assis en face à face, légèrement décalés pour ne pas vous mettre de pression,  sans être séparés par une table ou un bureau, je m’efforce d’être présent pour vous et de vous écouter et de vous comprendre comme vous aimeriez être compris.e.

Pour les séances en visio de psy en ligne, nous sommes de fait en face à face. Mon expérience de bénévole sur une ligne de téléphonie sociale m’a permis de vérifier que nous pouvions avoir une écoute excellente dans de telles conditions et que cela ne nuisait pas à un travail thérapeutique. Surtout, depuis le premier confinement, les solutions de télétravail ou de conférence en visio, se sont multipliées, cela  a permis aussi de découvrir que ces outils modernes permettent à des gens – vous peut-être  – de consulter un psy en ligne alors qu’autrement ils étaient isolés, ne sachant pas vers qui se tourner. 

Je réponds d’abord à la deuxième question : non, les parents ne l’accompagnent pas.  Si la personne que j’accompagne est un adolescent, il a le droit  à la même confidentialité, la même écoute, le même respect que n’importe qui d’autre. Il est déjà une personne à part entière. Sa manière de voir les choses n’est peut-être pas celle de ses parents et ça n’est pas grave, c’est lui qui est en face de moi et qui requiert mon attention, mon aide et mon soutien. 

Cela étant dit, que l’on soit psy pour ado à Versailles, en visio ou ailleurs, la réalité est la même : il s’agit d’une personne mineure et pour un accompagnement régulier, il faudra une autorisation parentale en bonne et due forme dont je fournirai le modèle  le moment venu. Cette autorisation permet de préciser la durée, la fréquence et bien sûr le tarif des consultations. Si les parents sont d’accord,  concernant la durée, j’ai l’habitude de formuler ainsi:  » Les séances dureront tant que X  (l’ado) en ressentira le besoin. »

La plupart du temps, c’est une décision commune, après en avoir parlé en famille, et, que ce soit par le bouche à oreille, ou via ce site ou les réseaux sociaux, les parents entrent en contact avec moi, m’expliquent la situation , me posent des questions et, si le jeune est d’accord, nous convenons d’un premier rendez-vous individuel pour lui.

Un point délicat mais sur lequel il faut être transparent est que les ados peuvent parfois ressentir le besoin de parler à quelqu’un de neutre et professionnel sans que leur entourage le sache.  Ca peut être juste de la pudeur ou cela peut être pour des raisons beaucoup plus sérieuses. Il existe des lignes téléphoniques ou des centres d’accueils dédiés pour les ados et pour les jeunes où ils peuvent s’exprimer anonymement, en ne donnant qu’un prénom qui peut très bien n’être qu’un pseudo. Le but n’est pas de  détourner le jeune en question de ses parents mais de lui offrir une aide adaptée lorsqu’il est spécialement en danger et que la solution ne peut pas se trouver avec la famille (addictions, maltraitance, abus sexuels, etc.)

Pour cette raison, je ne refuse pas un premier contact avec un adolescent qui demande de l’aide, qui demande à être écouté. La première séance me permet alors d’évaluer s’il y a danger pour lui ou pas, de le diriger le cas échéant vers les services compétents, ou, plus simplement, quand la question du danger est écartée, de voir avec lui/elle comment en parler à ses parents, comment exprimer son besoin et laisser les parents décider.

Quant au contenu de séance, il peut être spécifique aux problématiques rencontrées pendant l’adolescence : manque d’estime de soi, phobie scolaire ou sociale, éco-anxiété, questions sur le genre ou l’orientation sexuelle, questions sur l’avenir et l’orientation scolaire ou universitaire, difficultés relationnelles ou à à gérer ses émotions… Les sujets sont nombreux ! Mais pour ce qui est de ma posture, elle est la même : être présent à la personne qui est en face de moi, la comprendre comme elle se comprend, et, ce faisant, l’aider à tirer les fils de ce qui la soucie et à trouver des ressources intérieures pour y faire face. 

Si vous vous posez cette question et que vous êtes sur cette page, c’est probablement que vous  aimeriez recevoir de l’aide et ne savez pas trop vers qui vous tourner.  C’est tout l’intérêt d’un accompagnement thérapeutique : à votre rythme  vous pouvez exprimer vos ressentis, vos émotions, vos peurs quels qu’ils soient. Vous pouvez relire votre histoire, prendre de la distance, évaluer ce qui compte pour vous. Au fond, le but d’une thérapie est de vous aider à vous comprendre plus profondément, à développer votre autonomie et à vous réaliser pleinement et de manière épanouie.  A être vous-même.

Vous ressentez parfois de l’agacement, de l’énervement de la tristesse ou de la colère, peut-être? Sans savoir d’où cela vient. Nombre de nos difficultés sont enfouies dans notre histoire et notre inconscient sous des couches de conditionnements divers et variés hérités de notre origine, notre culture et notre éducation. Une thérapie vous aider à redevenir libre de faire les choix qui vous conviennent.

Cela dépend tellement des personnes et des situations que l’on ne peut pas répondre précisément. Cela dépend en partie des objectifs et des attentes avec lesquels vous venez. Cela dépend aussi de votre engagement et de votre régularité : une thérapie  ressemble davantage à une course de fond qu’à un 100 mètres haies. Il se peut d’ailleurs que vos objectifs évoluent en cours de thérapie. 

Cela dit, dès la ou les premières séances, vous devriez ressentir un gros soulagement par le simple fait d’avoir parlé et extériorisé vos problèmes. 

Certaines personnes ont juste besoin d’un espace secure pour se livrer et élaborer ainsi en toute sécurité ce qu’elles ne peuvent pas ou n’osent pas faire ailleurs. Et quelques séances suffisent alors. La plupart ont besoin d’explorer plus longtemps. Parfois quelques mois suffisent.

L’important n’est peut-être pas tant d’attendre un résultat précis en termes de  délai de « réussite » que de savoir que vous serez accompagné.e et soutenu.e dans ce que vous avez à vivre tant que vous en avez besoin. Et la vie est pleine de rebondissements !

Changer peut faire peur. C’est un peu un saut dans l’inconnu… Qu’est ce qui va changer, jusqu’où ça va aller ?

Par ailleurs, je me sens si mal. Est-ce que cette personne va réellement m’accueillir sans me juger ? Elle ne va pas se moquer? Elle ne dira rien, c’est bien vrai que tout reste confidentiel  ?  Elle ne va pas chercher à en abuser, profiter de ma vulnérabilité ?

Ce sont des questions normales et qu’il veut mieux se poser pour être suffisamment prudent.e.  Cela étant, les peurs aiment se nourrir d’exagérations et de raisons de ne pas enclencher ce qu’on ressent pourtant comme quelque chose d’utile voire de nécessaire pour soi.

J’espère que mon site internet pourra répondre à toutes ces questions qu’on peut se poser quand on entreprend pour la première fois une démarche thérapeutique  ou qu’on a simplement besoin d’une relation d’aide sous la forme d’une écoute bienveillante et sans jugement.

Pour ma part, j’ai été formé par les écoles suivantes : ARCHE, Psynapse, CEE ennéagramme, IFRDP et ACP-France, ces deux dernières étant membres de la FF2P, autant d’institutions sérieuses dont je déclare être d’accord avec l’éthique et certifie la mettre en pratique.

Je suis par ailleurs formateur accrédité par PSSM France pour les formations de Premiers Secours en Santé Mentale tout public (module standard) et pour les adultes en responsabilité auprès de jeunes d’âge lycée (module jeunes), ce qui témoigne de mon engagement pour que la santé mentale soit prise au sérieux et que l’on se préoccupe de toute personne qui ressent ou qui exprime un mal-être conformément à la définition de la santé donnée par l’OMS.

Si, malgré ces réponses, vous êtes dans l’hésitation ou la peur de prendre le téléphone, vous pouvez utiliser le formulaire de contact pour me poser les questions sur lesquelles vous aimeriez que je m’exprime.

Je suis d’abord à votre écoute selon la pratique de l’Approche Centrée sur la personne (ACP) qui est une des familles de la psychologie humaniste.  Après, comme je l’ai dit  dans ma présentation, je suis effectivement formé à d’autres outils, je ne les utilise que si cela me semble pertinent et toujours après qu’on en ait d’abord parlé ensemble.

Un jour, une cliente m’a demandé pourquoi je ne m’étais pas contenté d’être spécialiste en hypnose. La réponse est que tout simplement, ce sont pour moi des outils. Utiles dans une boîte à outils mais je ne peux pas savoir à l’avance si c’est plutôt d’un marteau, d’un tournevis ou d’une clé à mollette dont on aura besoin. La plupart du temps, rien de tout ça. En plus, cela suppose que j’aurais un objectif de réparer ou soigner quelque chose ?  Or je n’ai pas d’objectif, je ne soigne pas, je ne guéris pas, je vous accompagne juste sur le chemin de votre réalisation et ce chemin est thérapeutique : votre chemin.

En l’occurrence, une seule chose compte : vous, votre expérience et vos propres outils. Je ne peux pas savoir à l’avance de quoi vous avez besoin et le plus souvent, les ressources, vous les avez déjà, c’est juste que vous ne le savez pas.

J’ai côtoyé d’abord la souffrance ou la détresse de jeunes en difficulté (en fait, le plus souvent, qui subissent les difficultés de leurs parents et de la société). J’ai ressenti de la joie, une joie profonde, lorsque certains développaient une juste estime d’eux-mêmes, reprenaient confiance,  menaient à bien des projets professionnels ou conjugaux. Cette vie qui redémarre, se déploie et continue, c’était comme si c’était la mienne. Cette joie était sincère et authentique : la vie qui reprend son cours, quelle beauté !

Plus tard, au long de ma formation et plus spécialement depuis que j’accompagne des adultes, j’ai vécu la même chose. Quelle joie d’être témoin d’une personne qui se retrouve ou qui se réconcilie avec elle-même et, par voie de conséquence, avec les autres, et qui envisage désormais sa vie d’une autre manière, plus sereine, plus apaisée.  Il y a quelque chose de l’ordre de la connexion à l’humain, je précise : à ce qui est commun à tout humain au-delà  de nos différences. Et c’est beau.

Alors, bien sûr, ce n’est pas toujours facile. Il y a aussi de grandes souffrances, de grands désespoirs, des situations de blocage. Mais si les personnes viennent consulter, c’est bien que quelque part elles souhaitent avancer elles aussi vers un mieux-être. Être témoin de  ce chemin , de ces avancées, a du sens pour moi. Je me sens plus humain en aidant d’autres humains à bien vivre leur humanité.